Tel que précisé par Weket , c’est du ressort de votre diabétologue ou du médecin généraliste qui vous suit de « résoudre » la question , toujours est –il que certaines possibilités peuvent être évoquées :
1- Soit que vous avez développé une lipodystrophie aux lieux des injections, et là , je me permets de vous rappeler que si vous utilisiez la seringue à insuline habituelle , vous devez l’enfoncer perpendiculairement à la peau et jamais en oblique , car dans ce cas , elle sera en intra- dermique et non en sous cutanée comme il faut le faire .
L’injection doit impérativement se faire 20 à 30 minutes avant le repas .
Un diabétique insulino- dépendant , doit manger exactement 6 fois par jour :
Le petit dej, le déjeuner , le dîner et 3 collations vers 10 h , vers 16 h et tard dans la nuit ( vers minuit ou 01 h ).
La dite lipodystrophie fait déséquilibrer le diabète d’une manière fort simple et logique : quand vous faites l’injection, l’insuline ne diffuse pas dans l’organisme correctement , et donc , tout se passe comme si vous n’avez presque rien injecté .
Mais elle se comporte après comme un réservoir ayant un robinet mal fermé , et dans quelques jours, l’insuline « en fuite » de ce robinet , s’accumule avec l’insuline nouvellement injectée et vous aurez des hypoglycémies non expliquées.
2 - Soit que le protocole qui vous a été prescrit , ne concorde pas avec votre mode de vie, en effet , la plupart de temps,( ou presque toujours ) le protocole est établi ( ne soyez pas surpris , toujours par tâtonnement car chaque malade a ses particularités , et il n y a jamais de protocole standard ) , le protocole est établi donc pour un malade hospitalisé , qui ne bouge pas, qui ne travaille pas , qui n’est pas soumis à son stress et à ses contraintes quotidiennes , et quand il sort –soi disant , équilibré- il va « re » rencontrer sa vie et ses problèmes réels , et ses besoins en insuline vont être différents , et il y a donc risque de déséquilibre .
Reste un précision sur vos « phobies » ( et vous avez bien sûr raison ) concernant la RD et la néphropathie diabétique :
** Certes , tout diabète , (qui est en fait et après tout une maladie de la micro et de la macro vascularisation , plus qu’un simple chiffre de glycémie ou d’hémoglobine glycosylée à stabiliser ) , peut toucher les vascularisations du cerveau , du coeur , de l'oeil, et des reins , mais il y a actuellement 2 médicaments de la classe des IEC qui ont des vertus protectrices dans une certaine mesure vis-à-vis de ces atteintes ( parlez en à votre médecin ).
Par ailleurs , si vous êtes musulman pratiquant, il est totalement inconcevable que vous faites le jeune religieux ( risque d’hypoglycémies graves , mais aussi à la longue , d’apparition précoce de néphropathie , car la déshydratation
« obligatoire » induite et occasionnée par ce genre de jeune , fait « assécher » le glomérule efférent , ce qui a pour conséquence à la longue , un effet néfaste sur la fonction rénale .
** Pour la RD , juste une remarque , si jamais elle commence , il y a un truc simple , qui permet de retarder l’évolution de la RD au maximum, c’est de laisser une lampe de luminosité faible à côté de soi lors du sommeil ( en continu , toutes les nuits et indéfiniment ). En effet , on a monté que la stimulation lumineuse et continue des bâtonnets , fait retarder de manière significative l’évolution de la RD.
Voilà, pour résumer ce que j'ai raconté , direction votre médecin traitant , bon courage.